Questions à Giulia Demenga, étudiante à la HKB

22.01.2024 Après un apprentissage, elle a décidé de s’inscrire au cursus Musique et mouvement à la HKB. Découvrez dans son entretien comment elle en est arrivée là et tous les efforts qui se cachent dans la préparation d’un spectacle.

Eine junge Frau mit braunen Haaren steht vor einer Wand mit diversen Bildern. Die Frau trägt ein rotes T-Shirt und eine schwarze Latzhose.
Giulia Demenga au Théâtre Biotop à Bienne. Image : HKB / Tina Schück

Alors qu’une pluie glaciale s’abat sur Bienne, les répétitions de la pièce de théâtre pour enfants « Déballe la valise ! » s’enchaînent dans la salle encore vide du Théâtre Biotop à Bienne. La troupe composée de six étudiant·es du bachelor Musique et mouvement chante, joue de la musique et affine ses mouvements. Malgré un emploi du temps des plus serrés, Giulia Demenga prend le temps peu avant midi pour nous accorder un entretien. Nous prenons place dans le bar vide du théâtre. En cuisine, le repas qui sera servi aux étudiant·es et aux enseignant·es est en cours de préparation.

Comment as-tu découvert la HKB et la filière Musique et mouvement ?

J’ai découvert la filière Musique et mouvement il y a de cela dix ans déjà. J’étais très jeune à l’époque et je suis venue à la HKB suivre un cours de découverte, mais je me suis engagée alors sur une autre voie. J’ai commencé une formation d’assistante en soins et santé communautaire et j’ai travaillé quelques années dans ce métier après mon apprentissage. Ensuite, j’ai suivi le cours « akar » sur un an, qui a été l’occasion de me rappeler que ce cursus existait. J’ai refait un cours de découverte et me suis finalement décidée à m’inscrire.

 

En ce moment, je savoure cette période d’études et mon statut d’étudiante. Ça me permet de m’immerger dans les nombreux sujets traités par ces études d’une grande variété. J’aime particulièrement les cours collectifs, tels que les cours de mouvement. Dans les classes en petits groupes, on se serre vraiment les coudes et il règne une belle ambiance familiale.

Quand as-tu découvert ta passion pour la danse et la rythmique ?

J’ai grandi dans une famille de musicien·nes et d’artistes. La musique, le théâtre et la danse m’ont accompagnée, pour ainsi dire, jusqu’à la vie adulte : je danse et joue du piano depuis l’âge de cinq ans, et c’est aussi à cette époque que j’ai commencé les claquettes. C’est une danse rythmique en soi. Le cursus Musique et mouvement crée des liens non seulement par la danse, mais aussi par la musique et le théâtre. On travaille avec des enfants et on met soi-même des projets sur pied. Ça me plaît !

Avais-tu un objectif bien défini quand tu as décidé de poursuivre ces études ?

Je voulais quand même me consacrer à ma passion après mon apprentissage. Avec ces études, je peux combiner idéalement mon côté créatif et mon côté social. Après l’obtention de mon bachelor, je souhaite me plonger dans le travail avec les enfants, tout en me consacrant à des projets personnels.

Comment vous préparez-vous pour le festival Playtime ?

Au début du semestre, des semaines étaient bloquées en vue du festival. Il s'agissait de la phase de recherche pour la pièce actuelle. C’était une période intense. Imaginez avec six personnes : les idées fusent et les discussions vont bon train. C’est très fatigant intellectuellement. Maintenant que l’histoire, la musique et les costumes sont définis, nous sommes entrés dans la phase de répétition : quand me positionner et à quel endroit, à quel moment me mettre au piano, quand chanter. Cela sollicite aussi bien le corps que l'esprit, car il y a de nombreuses choses à retenir. Autrement dit, la phase de recherche et la phase actuelle, juste avant le spectacle, sont éreintantes. Au final, on a quand même le temps de rire, même de nous-mêmes, et on est tout simplement heureux d’être là et d’avoir ce projet devant nous.

Fünf junge Menschen, davon vier Frauen und ein Mann, sitzen auf Koffern am Boden. In der Mitte steht eine grosse braune Kiste. Im Hintergrund steht eine junge Frau hinter einem Klavier und winkt.
Les six étudiant·es du BA Musique et mouvement ont développé le spectacle « Déballe la valise! » au cours de semaines bloquées. Image: HKB / Tina Schück

As-tu encore le trac avant de monter sur scène ?

Ça varie constamment. Je pense que le trac fait partie intégrante d’un spectacle. Mais j’en profite aussi un peu : cela me donne toujours le dernier coup de boost dont on a besoin sur scène, après de longues semaines de préparation. Mais dès qu’on entre en scène, qu’on se met en mouvement ou dit quelque chose, cette nervosité disparaît.

Le prochain spectacle de Giulia Demenga et des cinq autres étudiant·es du bachelor Musique et mouvement aura lieu le 24 janvier avec la pièce pour enfants « Déballe la valise ! ».

Cet entretien a été mené par Jonas Lang.

Drei junge Frauen sitzen auf einer Kiste auf einer Bühne. Die Frau links singt, die beiden anderen Frauen schauen sie an.
Les étudiant·es du BA Musique et mouvement pendant les répétitions du théâtre pour enfants « Déballe la valise ! ». Image: HKB / Tina Schück